Pour devenir pilote moto, il faut avant tout être passionné et talentueux. Ensuite, il faudra avoir un certain financement, car ce sport nécessite une certaine dépense dans l’acquisition de matériels et la préparation du véhicule.
Les centres de formation pour les jeunes pilotes
Pour avoir une chance de percer dans ce métier, il faut commencer très tôt. Il existe quelques centres permettant aux jeunes de 13 et 16 ans de suivre des formations en vue de devenir des professionnels de la course moto. Pour intégrer l’une de ces formations, il faut soit se faire remarquer par les responsables soit déposer ses dossiers auprès d’un centre. Les dossiers nécessaires sont souvent les bulletins scolaires ou les dossiers scolaires. Parmi les centres les plus prometteurs, il y a celui de Bourges dirigé par Donald Adams, un ex-champion de motocross. Il y a ensuite le pôle d’Ales, animé par Jean-Jacques Bruno et Oliver Robert. Les jeunes pilotes qui suivent ces formations ont plus de chance de se faire recruter par les constructeurs et auront moins de difficulté à intégrer le milieu professionnel.
Les difficultés du métier
Même avec la passion, il est difficile d’atteindre un niveau professionnel. Seuls quelques surdoués peuvent percer dans ce métier. En effet, il faut pouvoir consacrer beaucoup de temps aux entrainements afin d’atteindre un niveau compétitif. Les personnes qui ne sont pas issues d’une formation de pilote sont celles qui rencontrent le plus de difficultés, car elles devront se financer elles-mêmes. Si l’achat d’une moto de compétition constitue déjà un lourd investissement, ces pilotes indépendants devront également prendre en charge eux-mêmes les carburants qu’ils consommeront durant les entrainements, mais aussi les vêtements adaptés et autres accessoires. N’étant pas issus d’un centre de formation, ils auront plus de mal à faire valoir leurs compétences. Par ailleurs, gagner l’appui d’un sponsor leur sera plus difficile. Mener une compétition jusqu’à son terme exige pourtant de disposer de moyens de financement importants. Le principal frein à l’accès au niveau professionnel est donc le financement. Franchir cet obstacle nécessitera des efforts considérables.