Les problèmes qui peuvent toucher une batterie

Les problèmes qui peuvent survenir sont rares pour les batteries qui n’ont pas besoin d’entretien. En effet, l’entretien se résume à charger correctement la batterie selon les recommandations de son constructeur afin de rallonger sa durée de vie. Cependant, trois types de problèmes en rapport avec la charge peuvent survenir. En premier lieu, il y a le phénomène de sulfatation qui se présente sous forme d’accumulation de cristaux sur les plaques. La stratification quant à elle, est un phénomène qui engendre la création de couches distinctes pour l’eau et l’acide contenu dans la batterie. À noter que ce phénomène touche principalement les batteries au Calcium. En dernier lieu, vous avez la dessiccation. Cette dernière se produit lorsque vous chargez la batterie avec une tension supérieure à la sienne. Elle se surcharge et l’eau qu’elle contient s’évapore, ce qui va finir par rompre son équilibre chimique.

Comment corriger les problèmes constatés au niveau de la batterie ?

Vous devrez en premier lieu démonter votre batterie. Comme chaque moto peut posséder une constitution différente, vous devrez vous référer à votre manuel pour repérer la batterie et la démonter. Une fois démontée, commencez par le nettoyage des bornes. Enlevez les éventuelles rouilles avec une brosse métallique afin d’assurer un meilleur contact. Pour les batteries non scellées, dévissez le bouchon afin de réguler le niveau de liquide de la batterie. Pour ce faire, ajouter de l’eau distillée si ce niveau est trop bas. Ensuite, effectuez un nettoyage et une recharge de la batterie à l’aide de votre chargeur. Si après cet entretien la batterie ne tient pas sa charge, il faudra la remplacer.

La vérification des niveaux

Le bon fonctionnement du moteur d’un véhicule, ses organes de direction et de freinage, repose sur le niveau des fluides. Faute de vérification, un niveau défectueux peut engendrer des séquelles importantes comme la casse du moteur. Pour effacer ce doute, pensez à jeter un coup d’œil sous le capot régulièrement.

Le niveau d’huile moteur

Il faut s’assurer du niveau d’huile moteur en utilisant une jauge d’huile. Sachez que ce niveau ne doit pas dépasser le maximum et le minimum.

Le niveau du liquide de refroidissement

Cette fois encore, il faut se baser sur un repère à deux pôles, le mini et maxi. Si jamais le niveau est en baisse, c’est que la voiture consomme beaucoup plus d’eau. Cela peut indiquer qu’il y a un problème de joint de culasse.

Le niveau des liquides de freins et de direction assistée

Les freins et la direction sont des éléments sensibles lors de la conduite. Se les liquides sont en baisse, cela signifie qu’il y a quelque part une fuite qu’il faut à tout prix vérifier.

Le contrôle de l’état de la batterie

L’automobile ne peut pas démarrer sans batterie. Assurez-vous alors que celle-ci soit bien chargée, que les cosses soient bien en état de fonction et que le niveau de l’électrolyte soit à point. Si nécessaire, faites un contrôle du circuit de charge.

L’entretien des pneumatiques

Vous n’aurez sans doute pas envie de vous retrouver dans la nature avec des pneus creuvés ou cassés. Avant même de prendre votre voiture, pensez à inspecter vos pneumatiques. Un pneu sous ou sur-gonflé peut s’user rapidement.

S’assurer que les freins sont en bon état

Même si vous n’êtes pas un mécanicien confirmé, vous pouvez quand même voir si vos disques ou plaquettes de frein sont usés. On s’en rend souvent aussi compte lorsque l’auto freine mal, grince, frotte ou produit des bruits bizarres. Dans ces cas, il faut faire appel à un professionnel pour changer les freins.

L’éclairage, indispensable pendant la nuit

Si vous avez l’habitude de rouler le soir ou si vous rentrez toujours tard du travail, il est indispensable d’avoir un éclairage parfait. Remplacez les ampoules s’il est nécessaire, vérifiez que les feux de stop et les clignotants fonctionnent correctement.

Pare-brise et vitres sans faille

Si votre pare-brise est fissuré, vous pouvez immédiatement le faire remplacer ou si ce n’est pas très important, l’arrêter avant que cela ne s’empire. Par ailleurs, lorsque vous nettoyez vos vitres, prenez-en bien soin. Vous pouvez recourir à des produits spéciaux pour éliminer les poussières résistantes.

Souci de batterie ou de démarreur

Le matin, il est possible que votre voiture refuse de démarrer. La première chose à faire c’est de vérifier l’état de la batterie. En effet, il est possible que les cosses de cette dernière soient en cause. De la rouille et l’humidité de la nuit peuvent avoir attaqué ces cosses et que le courant de la batterie ne passe plus normalement. Ce qui va causer de la difficulté au démarrage alors que vous avez une charge de batterie qui est correcte. Pour vérifier ces cosses, sachez tout d’abord que ce sont des éléments qui ont une couleur grise claire, comme la couleur naturelle du métal. Si elles s’assombrissent ou que vous voyez des traces d’oxydation, c’est que les cosses doivent être nettoyées. Cela peut se faire par vos propres moyens, sans avoir à appeler un pro. Pour ce faire, prenez un papier de verre et nettoyez les cosses avec ce dernier. Une fois que c’est fait, enduisez-les d’un peu de graisse. Si cela ne fonctionne pas, il est possible que le souci vienne du démarreur. Sachez que ce dernier est actionné par un petit moteur qui fonctionne avec l’électricité provenant de la batterie et qui peut se fatiguer avec le temps. Sachez aussi qu’un dépannage à ce niveau, par un spécialiste, peut couter assez cher. Pour éviter de dépenser dans ce cas, vous pouvez effectuer l’un des gestes ci-après. Premièrement, prenez la notice de la voiture et détecter l’emplacement du démarreur. Une fois que c’est fait, tapotez légèrement au niveau de la zone qui est pointue, au niveau de ce dernier. Il est possible que le moteur électrique du démarreur soit bouché par la présence d’un amas de charbon. Cette action permettra alors, de dégager ces amas de charbon et ainsi, permettre au courant de mieux passer. Autrement, faites une action qu’on appelle « contre-attaque ». Pour ce faire, faites-vous aider par des personnes de la maison qui vont pousser légèrement la voiture. Au volant, vous mettrez votre vitesse en seconde, et appuierez sur la pédale d’embrayage. Dès que vous prenez un peu de vitesse, lâchez la pédale, le moteur devrait alors, s’emballer et actionner le démarreur.

Problème de l’anti-démarrage ou d’un moteur noyé

L’anti-démarrage peut également être la cause de la panne. L’anti-démarrage, c’est un mécanisme qui vous permet d’éviter qu’on vous vole votre véhicule. Ce dernier peut s’activer même si vous faites entrer votre clé, et empêcher que le moteur démarre. Pour éviter cela, assurez-vous d’avoir entré le bon code pour débloquer l’anti-démarrage avant de démarrer votre voiture. Si vous vous trompez plus de 3 fois, le démarreur va se bloquer automatiquement et vous ne pourrez refaire un essai qu’après 30 min. Il est également possible que la télécommande de ce dispositif soit à plat de batterie. Si c’est le cas, il suffit de la remplacer. Il est aussi possible que vous soyez obligé de refaire l’action avec la télécommande, parce que comme c’est un dispositif électronique, il peut avoir une petite panne et ne pas reconnaitre la commande du premier coup. Et enfin, le souci de panne au démarrage peut aussi provenir d’un moteur noyé. Cela se remarque en période de grand froid. Vous essayez alors, de démarrer votre voiture à plusieurs reprise en appuyant sur la pédale d’accélérateur, mais au lieu de faire tourner le moteur, l’action provoque une montée d’odeur de carburant suffocante. Cela veut dire qu’il y a trop d’essences dans le moteur. Attendez quelques minutes avant de redémarrer votre moteur dans ce cas. Le surplus d’essence va s’évaporer entre temps. Vous pouvez aussi dévisser vos bougies et les enlever. Ceci étant, prenez une petite flamme et mettez-la au niveau de l’électrode. Cela va permettre de bruler l’excédent d’essence qui a fait noyer le moteur.

Sur quels critères baser son choix ?

Il est important d’orienter votre choix en fonction de votre façon de conduire et suivant la manière dont vous utilisez votre véhicule. Le type d’huile à utiliser diffère selon que vous l’utilisiez sur une moto de course ou sur un engin avec lequel vous effectuez de longs trajets. De la même manière, vous devrez opter pour un lubrifiant spécifique si vous utilisez votre moto pour effectuer des déplacements en ville. Par ailleurs, les régions ainsi que les conditions climatiques influent également sur la qualité de l’huile à utiliser.

Fréquence de la vidange

Une huile de moto doit être renouvelée à intervalle régulier. Une vidange tous les 6 000 km est recommandée par la majorité des constructeurs. Cette durée peut cependant varier en fonction de l’utilisation de votre moto. Pour un usage fréquent en milieu urbain, vous devrez procéder à une vidange encore plus régulière. Il faut savoir que les courts trajets ne laissent pas suffisamment de temps à l’huile pour se fluidifier.

Quid du moteur à 4 temps ?

Contrairement au moteur à 2 temps, le moteur à 4 temps requiert un entretien spécifique et régulier. De la même manière que pour une huile de moteur pour voiture, celle utilisée sur une moto à 4 temps est versée directement dans le moteur. C’est pour cette raison qu’il est impératif de la vidanger régulièrement. Par ailleurs, le choix de l’huile à utiliser pour ce type de moto peut varier en fonction de certains critères. Vous pouvez par exemple porter votre choix sur une huile pour moto en fonction de la matière qui la compose (minérale, synthétique ou semi-synthétique). Il est également possible de vous référer à son grade, c’est-à-dire, à chaud ou à froid.